2e Chapitre 2B-3: Vers une gestion durable des agrosystèmes

La croissance démographique actuelle nécessite de gérer les ressources de façon durable. Cependant les systèmes de cultures n’ont pas tous le même impact sur l’environnement. Quels sont ces impacts et comment les limiter ?

I.               L’effet de l’agriculture sur l’environnement

Les agrosystèmes ont une incidence sur la qualité des sols et l’état général de l’environnement proche de façon plus ou moins importante selon les modèles agricoles. Il est maximal pour l’agriculture intensive qui utilise beaucoup d’intrants (pesticides, herbicides, insecticides, engrais,…), utilise davantage d’eau,… ce qui provoque des pollutions de l’eau, de l’air,… problématiques pour la santé humaine, pour la biodiversité, et même pour produire des ressources à long terme car les sols s’épuisent. Au contraire, l’agriculture de conservation est basée sur différentes pratiques (rotation des cultures, plantation sans désherbage,…), permettant de conserver des sols vivants, ou l’agriculture biologique qui limite fortement l’utilisation des intrants.

II.              La limitation de ces impacts

L’un des enjeux environnementaux majeurs est de limiter les impacts de l’agriculture. La recherche agronomique actuelle s’appuie sur l’étude des processus biologiques et écologiques. Elle apporte connaissances, technologies et pratiques pour le développement d’une agriculture durable permettant tout à la fois de couvrir les besoins de l’humanité et de limiter ou de compenser les impacts environnementaux, par exemple :

Conclusion 

Nourrir une démographie croissante est un enjeu qui nécessite de gérer les sols et l’environnement de façon durable, en réfléchissant notamment à des pratiques limitant la pollution.