2-3 questions de restitution des connaissances: Ce peut être un texte à rédiger ou un schéma à construire ou à compléter. Il faut bien sûr une bonne connaissance du sujet, et une bonne compréhension (voir à ce sujet la page Méthodes d’apprentissage). Le cours vu en classe peut ne pas vous suffire pour bien comprendre, n’hésitez pas à consulter aussi le manuel qui comporte aussi des questions d’entrainement à la fin de chaque chapitre.
des exercices d’exploitation de documents(graphique, texte, schéma, résultats d’expérience…). On attend toujours une observation et une interprétationen lien avec la problématique, parfois en vous appuyant sur des connaissances courtes qui servent à faire le lien entre l’observation et la déduction (typiquement je vois… (je sais…) j’en déduis…). Les observations et les interprétations sans lien avec la problématique vous feront perdre du temps sans rapporter de points. Attention donc à ne prélever que des informations en lien avec la problématique, et à les interpréter de façon pertinente pour répondre à la problématique.
Un peu d’humour… Ici les observations sont justes, mais que dire de l’interprétation?
une épreuve pratique, où l’on teste :
– votre capacité à réaliser un acte technique (observation et reconnaissance au microscope, à la loupe, utilisation d’un logiciel, réalisation d’une expérience…): pensez à bien vous organiser et à bien gérer votre temps pour finir le TP avant la fin!
– votre présentation des résultats: schéma, graphique, tableau… titrés et correctement renseignés.
– la rigueur de votre raisonnement scientifique: voir méthode d’interprétation ci-dessus.
apprendre le cours, en utilisant le manuel si nécessaire pour mieux comprendre certaines parties. Si des vidéos sont disponibles, cela peut vous aider, mais attention à la qualité des informations fournies. Les vidéos sur le blog sont toutes adaptées au programme.
refaire les exercices vus en classe.
faire des exercices d’entrainement dans le manuel à la fin de chaque chapitre. Les exercices d’entrainements sont corrigés à la fin du manuel. Il y a des questions de connaissances, de compréhension générale et d’exploitation de documents.
Le microbiote humain représente l’ensemble des microorganismes qui vit sur (peau, muqueuse) et dans (tube digestif) le corps humain. Le microbiote affecte notre santé de façon positive en général, sauf dérèglement du microbiote. On cherche à savoir l’influence de ces microorganismes sur notre santé.
Les microorganismes du microbiote vivent sur ou dans un autre organisme (par exemple un humain) appelé hôte. On a autant de cellules humaines que de micro-organismes du microbiote. Ils sont présents au niveau de notre peau et de nos muqueuses (digestive, respiratoire, génitale,…). On y retrouve notamment des bactéries (~160 espèces), des levures, des virus… la composition du microbiote est propre à chaque individu (« signature »).
Les micro-organismes sont ainsi hébergés et reçoivent des nutriments et une protection, un milieu de vie de la part de leur hôte, tandis que l’hôte bénéficie aussi de ce microbiote, qui digère certaines molécules, empêchent les pathogènes de s’installer,… : le microbiote joue ainsi un rôle essentiel pour le maintien de la santé et du bien-être de l’hôte (l’organisme qui héberge les micro-organismes). La composition en microorganismes et la diversité du microbiote sont des indicateurs de santé : un microbiote pauvre est associé à un état de santé plus fragile qu’un microbiote varié.
C’est donc une interaction à bénéfices réciproques : l’hôte aussi bien que le microbiote en retirent des avantages. On parle de relationsymbiotique ou symbiose.
II. Évolution du microbiote au cours de la vie
Le microbiote se met en place dès la naissance, grâce à la flore vaginale de la mère (microbiote maternel) pour une naissance par voie basse ou de l’environnement pour une naissance par césarienne. Il évolue ensuite pour devenir mature vers 3 ans.
Il évolue en fonction de différents facteurs comme :
l’alimentation (la présence de fibres diverses apportées par les légumes, les fruits, les céréales, les fruits à coques… renforce notre microbioteintestinal)
les traitements antibiotiques affaiblissent notre microbiote intestinal en détruisant les bactéries du microbiote. De même, l’hygiène modifie le microbiote (de façon positive ou négative en fonction de la fréquence).
Le stress peut modifier la composition de notre microbiote en renforçant certaines bactéries au détriment d’autres bactéries du microbiote.
III. Microbiote et immunité
https://youtu.be/i-JIWuYqkfw
Le microbiote intestinal a un rôle indispensable dans l’immunité et dans la digestion. Certaines bactéries ont des propriétés anti-inflammatoires bénéfiques pour notre santé.
Les travaux sur le microbiote montrent que certaines compositions du microbiote sont associées à des pathologies (ex : diabète, obésité, dépression, maladies inflammatoires chroniques,…).Une modification du microbiote ouvre des pistes de traitement dans certains cas de maladies (antibiotiques mais effets secondaires,phages spécifiques de certaines bactéries, transplantation de microbiote).
Certains microorganismes normalement bénins du microbiote peuvent devenir pathogènes pour l’organisme notamment en cas d’affaiblissement du système immunitaire (ex : Candida albicans normalement présent dans la bouche mais qui peut provoquer une mycose).
Conclusion
Le microbiote de chaque individu est unique. Il est utile à notre santé et peut être déstabilisé par le stress, un traitement antibiotique,… Un dérèglement du microbiote peut être à l’origine de certaines maladies chroniques.
Enoncé: voir à la fin de l’activité 2. Les documents sont sur le fichier pdf, vous pouvez aussi télécharger le diaporama à compléter selon votre inspiration
Enoncé dans le premier document ci-dessous. Choisir un sujet parmi les 4 proposés. Pour chaque sujet, le premier document sous format pdf contient les documents à étudier et le 2 correspond au diaporama.
Rappel : Le phénotype est l’ensemble des caractères observables d’un individu dans un environnement donné. Il peut être observé à différentes échelles : macroscopique, cellulaire, moléculaire.
Le phénotype d’un individu dépend notamment de sonpatrimoine génétique, ou génotype (= ensemble des gènes d’un individu) : les gènes (génotype) portés par un individu déterminent son phénotype moléculaire,qui détermine lui-même le phénotype cellulaire, lui-même à l’origine du phénotype macroscopique.
Ex 1 : la xerodermie pigmenteuse (XP) est due à la mutation d’un des gènes impliqués dans la synthèse d’une enzyme de réparation de l’ADN (génotype). Une des enzymes de réparation est alors peu ou pas active (phénotype moléculaire), les mutations non réparées s’accumulent dans les cellules (phénotype cellulaire), ce qui cause des lésions à l’échelle de l’organisme (phénotype macroscopique).
Ex 2 : La drépanocytose, ou anémie falciforme, est une maladie génétique due à une mutation au niveau du 20enucléotide (20 A->T) du gène codant la chaine ß de l’hémoglobine, une protéine présente dans le cytoplasme des hématies qui transporte le dioxygène dans le sang. La maladie se manifeste par un phénotype observable aux 3 échelles :
moléculaire : Chez un individu sain, la chaine ß de l’hémoglobine saine (HbA) a pour 6eacide aminé, l’acide Glutamique. La mutation chez l’individu atteint entraine une modification du 6eacide aminé qui a été remplacé par la valine dans l’Hb drépanocytaire (HbS). Les molécules d’HbS s’associent pour former de longues fibres, alors que les molécules d’HbA restent indépendantes chez le phénotype moléculaire sain.
cellulaire : les HbS en fibrilles déforment les hématies qui adoptent une forme de faucille : on parle d’hématies falciformes. Les hématies d’un individu sain ont la forme d’un disque biconcave.
macroscopique : les hématies falciformes se bloquent dans les capillaires au niveau des articulations et sont détruites, ce qui cause une anémie grave(=taux d’hémoglobine faible), un essoufflement, des douleurs articulaires,…
voir aussi pour les révisions de fin d’année la mucoviscidose dans le chapitre sur le patrimoine génétique et la santé (Thème 3)
Du génotype au phénotype: exemple de la drépanocytose
B. Phénotype et expression génétique
Le phénotype dépend aussi de l’expression du patrimoine génétique d’un individu, elle-même sous l’influence de facteurs :
internes, qui peuvent déterminer :
les protéines exprimées par épissage alternatif. Ex : les chromosomes sexuels XX ou XY déterminent les introns qui seront épissés lors de la maturation de l’ARNpm chez les drosophiles femelles pour les gènes Slx, Tra, Dsx, et donc les protéines produites selon le sexe qui seront responsables de la différenciation sexuelle des drosophiles.
Source: 1eSVT Magnard 2019
L’intensité de l’expression génétique. Ex : en présence de testostérone, la synthèse d’ARNm des gonadotropines GH et de l’hormone de croissance diminuent : la testostérone inhibe l’expression de ces gènes.
Source: 1eSVT Magnard 2019
externes (environnementaux) qui modulent l’expression génétique.
Ex 1 : la température d’incubation modifie l’expression de certains gènes chez l’embryon d’alligator, ce qui détermine son sexe: la protéine TRPV4 est inactivée à haute température.
Actor Navdeep, Co Founder C Space Along With Rakesh Rudravanka – CEO – C Space
Ex 2: certains produits chimiques comme le BPA modifient l’expression de certains gènes et donc le fonctionnement de l’organe correspondant.
Source: 1e SVT Belin 2019
Le phénotype dépend donc de l’expression du génotype dans un environnement donné.
La RIA prépare le déclenchement de l’immunité adaptative: lorsque l’immunité innée ne suffit pas à éliminer les agents infectieux, les cellules dendritiques migrent vers un ganglion lymphatique. Elles présentent à leur surface des fragments de protéines de l’agent infectieux(antigènes) issus de la phagocytose associés à des molécules présentes sur leur membrane plasmique : les molécules du CMH (Complexe Majeur d’Histocompatibilité). Ces peptides étrangers ou antigènes sont donc exposés en surface de la cellule dendritique qui est donc une cellule présentatrice d’antigène (CPA).
Source: SVT 1e Magnard 2019
Les cellules dendritiques présentent l’antigène aux cellules de l’immunité adaptativedans les ganglions lymphatiques : elles préparent ainsi le déclenchement de l’immunité adaptative qui assure une protection plus spécifique.
Présentation de l’antigène par la CPA (en jaune) à un lymphocyte T auxiliaire (MEB)